Le chirurgien est un spécialiste de la définition de la silhouette, obtenant une meilleure définition de l’abdomen, des angles plus accentués, des fesses levées ou avec un plus grand volume avec des procédures telles que la liposculpture. Dans la première partie de cet entretien, il n’a pas précisé que la liposculpture n’est pas pour perdre du poids et qu’il est très important d’être en bonne santé, en plus d’expliquer les aspects de base de cette procédure. A cette occasion le chirurgien aborde les méthodes les plus efficaces pour le réaliser avec succès, les résultats, les traitements post-chirurgicaux et complémentaires.
Table of Contents
La technologie médicale ne cesse de progresser, est-ce aussi le cas des méthodes pour pratiquer la liposculpture ? Quelles alternatives existent ?
Quelque chose qui a vraiment fait une différence dans la liposculpture est l’ajout de technologies.
- L’incorporation de la liposuccion assistée par ultrasons (vaser ou Heus), améliore les résultats, nous permet d’extraire plus de graisse, même lorsqu’ils ont déjà subi des chirurgies antérieures, diminue les saignements et rend donc la liposculpture plus sûre.
- Il y a aussi l’incorporation de la liposuccion au laser ou de la radiofréquence peropératoire. Ces derniers visent à avoir un effet tenseur sur la peau, la rendant plus ferme.
- Enfin, les thérapies postopératoires telles que l’application d’ultrasons, la diathermie, la radiofréquence, la vacuothérapie, etc. Ils diminuent l’inflammation, préviennent ou réduisent la fibrose et réduisent la douleur.
Quel type de technologie ou de procédure utilisez-vous ?
J’ai des appareils de liposculpture assistée par ultrasons (Heus), de laser à diode, de radiofréquence peropératoire (Dorian) et de thérapie post-chirurgicale : cavitation, radiofréquence, vacuothérapie, pressothérapie, etc.
Qu’est-ce que la liposuccion assistée par ultrasons ?
La liposuccion ultrasonique consiste en un appareil incorporé dans une canule émettant des ondes à haute fréquence qui émulsifie les graisses, respecte les nerfs et les vaisseaux sanguins, prévient les saignements et améliore la récupération, tout en ayant un effet tenseur sur la peau.
Qu’en est-il de la liposuccion au laser et de la radiofréquence peropératoire ?
La liposuccion au laser est similaire à la précédente, utilisant uniquement un faisceau laser, l’inconvénient est qu’elle est plus risquée pour la peau, cependant, son effet tenseur est meilleur. La radiofréquence peropératoire vise à retendre la peau et à éviter le relâchement qui peut survenir après la liposuccion.
Tous ces outils nécessitent de l’expérience pour être utilisés et prolonger les temps d’intervention.
Médecin : Quelles sont vos principales recommandations pour une période postopératoire ?
- La chose la plus importante est l’utilisation de gaines postopératoires, car elles ont pour effet de modeler la silhouette et de réduire la douleur.
- Les thérapies postopératoires aident également beaucoup et je souligne qu’elles doivent être échelonnées et par phases, car dans un premier temps, il est important de réduire l’inflammation et de redistribuer les fluides internes, pour cela le drainage lymphatique, la thérapie par le vide ou la thérapie par pression sont utilisés.
- La radiofréquence est alors utilisée, ce qui aura pour effet de réduire ou de prévenir la fibrose (cicatrices internes) et d’améliorer la fermeté de la peau.
- Enfin, les ultrasons, la cavitation ou la cryo-lipolyse peuvent être appliqués, ces derniers peuvent aider à réduire davantage le volume de graisse.
Les résultats sont-ils permanents ? Comment l’effet de la liposculpture est-il maintenu dans le temps ?
Les résultats sont permanents, tant que les patients prennent soin de leur alimentation et de leur activité physique. En revanche, le processus de vieillissement suivra son cours naturel, avec ses effets hormonaux et métaboliques qui peuvent entraîner une répartition différente des graisses.
Une seconde liposuccion peut-elle être envisagée ?
Parfois, il peut arriver qu’une deuxième liposuccion soit effectuée pour différentes raisons, telles que des irrégularités à l’endroit où la liposuccion a été effectuée, d’autres zones qui n’ont pas été effectuées lors de la chirurgie précédente ou parce que le patient a pris du poids. Cependant, la période minimale entre les chirurgies est de 6 mois.
Docteur, recommandez-vous d’utiliser la cryolipolyse, la cavitation ou d’autres procédures « non invasives » avant la liposculpture ? ou après?
Je recommande ces traitements avant la chirurgie uniquement s’il s’agit de personnes qui ont un indice de masse corporelle normal et/ou qui ont de la graisse localisée à un endroit inesthétique. Sinon, la portée de ces traitements est médiocre, par rapport à la chirurgie.
Ils peuvent également être appliqués après une intervention chirurgicale, simplement pour affiner les résultats ou en complément d’une thérapie postopératoire.
Est-il vrai que si une personne est « négligée », elle peut prendre un poids disproportionné ?
En effet. La façon dont notre graisse corporelle est répartie est modifiée après la liposculpture. Lorsqu’il y a une prise de poids légère à modérée, certaines proportions sont conservées, comme la taille, les hanches ou les fesses, mais si la prise de poids se poursuit, des effets disproportionnés sont atteints, comme un dos large, une bosse dans le dos, un visage très rond, ou l’accumulation de graisse à l’intérieur de l’abdomen.